Requalification de la place de la République à Cournon d’Auvergne : Place maintenant à la déconstruction

Les travaux de déconstruction ont débuté fin décembre 2021 pour une durée de 4 mois. Ce sont au total 15 parcelles d’une surface totale de plus de 7 000 m² représentant 17 biens bâtis qui vont être déconstruits.

Mais au fait, comment se passe la déconstruction d’un chantier comme celui de Cournon d’Auvergne ?

1ère étape : le prédécoupage

En site urbanisé comme ici, la déconstruction nécessite souvent de prédécouper les structures avant de réaliser la démolition. En effet, cela consiste à scier à l’aide d’une tronçonneuse et d’une nacelle, les bois de charpente et les planchers qui sont ancrés dans les murs mitoyens. L’objectif est de ne pas transmettre d’effort dans les murs mitoyens lors de la démolition des planchers et charpente avec une pelle mécanique. Une fois les éléments bois découpés la démolition peut se réaliser en toute sécurité.

Requalification place République Cournon_prédécoupage
Requalification place République Cournon_déconstruction manuelle

2ème étape : la déconstruction manuelle

La proximité des ouvrages à démolir et des ouvrages conservés (immeubles, câbles électriques…) nécessite de réaliser une partie de la déconstruction
« manuellement ». En effet, pour ce chantier, il est nécessaire de déconstruire manuellement des étages complets de bâtiments. Cela permet d’éviter des projections de gravats sur les toitures voisines. Par ailleurs, certains câbles comme ici la fibre optique, sont très proches des bâtiments. Ainsi, une déconstruction mécanique pourrait projeter un gravats sur les câbles. Bien que cela prenne plus de temps qu’une déconstruction mécanique, une déconstruction manuelle et soigneuse avec un marteau piqueur est privilégiée pour des cas particuliers comme celui-ci.

Où en est-on actuellement ?

La majorité des déconstructions sont maintenant terminées. Aussi, c’est un travail actif des services de la ville de Cournon qui a permis le relogement du dernier locataire encore en place. Ainsi, le dernier bien bâti a été libéré début avril pour permettre les travaux de proto-aménagement (curage, désamiantage et déconstruction). En parallèle, le confortement et la maçonnerie sont en cours afin d’assurer la pérennité des bâtis mitoyens de ceux déconstruits. Mais également la dépollution de l’ancienne station Elan.

A suivre la phase 2 des déconstructions à la suite de nouvelles acquisitions et aux diagnostics archéologiques de l’INRAP.